Le président sortant de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Corneille Nangaa Yebeluo s’est frotté les mains devant les agents et cadres de cette institution électorale, le lundi 25 octobre, pour avoir accompli ensemble la mission lui confiée d’organiser les élections de 2018, ceci, en dépit d’énormes difficultés ayant caractérisé ces scrutins.
« (…) Je m’en voudrais de ne pas évoquer des situations délétères dans lesquelles les agents ont été déployés, parfois au péril de leurs vies, notamment le phénomène Kamwina Nsapu dans l’espace Kasaï, les groupes armés dans l’Est, les conflits ethniques entre communautés au Tanganyika (Kalemie) et au Maï-Ndombe (Yumbi) ainsi que le phénomène Ebola au Nord Kivu.
Dévoués, bravant les risques, nous avons atteint ensemble les résultats attendus. Ce dont je vous remercie de tout cœur. Mon sentiment, c’est que la mission est accomplie », dit-il à ses collègues lors d’une séance d’au revoir.
À l’en croire, le plus sublime et emblématique mention de leur mission est rien d’autre que l’alternance pacifique du pouvoir au sommet de l’État, la première advenue depuis l’accession du pays à sa souveraineté nationale et internationale.
Tout en exprimant ses hommages de reconnaissance aux agents et cadres de la centrale électorale, Corneille Nangaa a avoué que les actes posés par sa personne ou sous son leadership, n’auront pas toujours fait l’unanimité. C’est cela qu’il a demandé humblement à tous ceux qui se seront sentis lésés ou offusqués en quelque façon, de bien vouloir lui accorder leur indulgence.
Les élections organisées par l’équipe Nangaa en 2018 dont l’actuel Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo en est sorti vainqueur, ont été farouchement contestées par le candidat malheureux Martin Fayulu, qui réclame jusqu’à ce jour sa légitimité en tant que président élu.
José Muyaya