Makumo : La société civile appelle les miliciens Maï-Maï à déposer les armes et à laisser l’armée traquer les ADF

 

Face à la recrudescence des attaques armées contre les positions de Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le groupement Bangole, au sud du territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri, la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH) appelle les miliciens Maï-Maï, co-auteurs de ces attaques, à ne pas se substituer à l’armée.

Dans une note transmise à ACTU7.CD ce jeudi 28 octobre 2021, cette organisation qui condamne les attaques à répétition contre les positions militaires dans le groupement Bangole, pointe du doigt les rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF) et les miliciens Maï-Maï d’être auteurs de cette série d’attaques.

Selon la source, ces miliciens sont responsables de deux (2) attaques sur les trois (3) enregistrées dans cette entité depuis dix (10) jours et ont occasionné au moins cinq (5) morts, quatre (4) blessés et trois (3) personnes portes disparues.

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La CRDH appelle ainsi ces miliciens à cesser leur activisme qui « facilite la tâche aux égorgeurs ADF » et invite la population à dénoncer toute personne qui collabore de près ou de loin avec ces miliciens.

« (…) La CRDH dénonce ces actes barbares qui violent les lois de la République. Nous appelons ces miliciens locaux d’éviter de faciliter les égorgeurs leur mission en s’attaquant aux FARDC. Ces miliciens doivent déposer les armes et laisser les FARDC poursuivre la traque des égorgeurs. Nous appelons la population à la vigilance et à la dénonciation de toute personne qui collabore de près ou de loin avec les ennemis de la paix (…) », écrit Gilbert Kasereka Sivamwenda.

Dans la nuit du mercredi 27 à ce jeudi 28 octobre 2021, plusieurs villages du groupement Bangole, au sud du territoire de Mambasa, ont été secoués par des détonations d’armes légères. Depuis dix (10) jours, la situation sécuritaire dans cette entité coutumière ne cesse de se détériorer. Plusieurs habitants de cette partie ont déjà fuit leurs maisons.

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Andy Kambale Matuku, à Mambasa

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