Le nouveau président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Denis Kadima a pris officiellement ses fonctions ce vendredi 29 octobre a l’issue d’une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur Corneille Nangaa au siège de cette institution à l’appui à la démocratie dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Malgré la contestation au sujet de la procédure conduisant à sa désignation et de ses membres, c’est finalement ce vendredi que Denis Kadima prend les commandes de la centrale électorale. Le pouvoir et la responsabilité d’organiser les prochaines élections vont désormais reposer sur ses épaules lui qui, lors de son serment avait expliqué qu’il va mettre toutes les batteries en marches dans le but d’avoir les élections dans le délai constitutionnel. Les prochaines élections qui seront crédibles, transparentes et apaisées, selon lui.
En effet, les 11 membres du bureau entrant ont également pris possession de leurs bureaux.
Pourtant, la classe politique est fortement divisée au sujet de la mise en place de ces nouveaux animateurs de la CENI.
La communauté internationale qui s’est aussi exprimée regrette que cette la configuration de cette institution éloigne la confiance qui devrait caractériser les parties prenantes au processus électoral.
Par contre, le Président de la République qui a pris l’ordonnance portant investiture de ces membres a souligné que la procédure a été faite dans les normes. Pourtant, la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo) et l’ECC (Église du Christ au Congo) dénoncent que la candidature du successeur de Corneille Nangaa Yebeluo « est entachée de beaucoup d’irrégularités ».
Jérémie Ngunga Léman