Au moins vingt (20) civils ont perdu la vie entre le 30 octobre et le 1er novembre 2021, dans les attaques survenues en groupement Bangole, dans la chefferie de Babila Babombi, au sud du territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri.
Ces chiffres viennent d’être publiés ce mardi 2 novembre 2021 par la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH). D’après cette organisation, deux (2) personnes ont été tuées au village Mapili, deux (2) autres à Bunyuka près de Biakato. Le service de monitoring de la CRDH a également recensé deux (2) tués à Makumo, deux (2) à Mangano ainsi que cinq (5) autres dans le village de Mikwata. Cette organisation de défense de droit de l’homme dénombre deux (2) tués à Mingazi et quatre (4) corps ramassés à Lukaya.
D’après la même source, un chef local a été tué à Lukaya et plusieurs autres personnes, dont une mineure de moins de quinze (15) ans, sont portées disparues. Ces personnes seraient emmenées captives par les présumés combattants ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF), auteurs de ces attaques.
Ce bilan est provisoire, indique l’organisation, car les fouilles se poursuivent dans les villages attaqués. La situation sécuritaire dans le groupement Bangole a commencé à se dégrader depuis la seconde moitié du mois d’octobre. Des attaques répétitives attribuées aux miliciens Maï-Maï locaux et aux rebelles ougandais ADF ont fait déplacer plusieurs milliers d’habitants vers les agglomérations supposées sécurisées.
Andy Kambale Matuku, à Mambasa