« Pas question de digérer le recul alors qu’ils se sont battus pour obtenir une vraie démocratie dans le pays », c’est en ces termes que Raymond Tshibanda s’est exprimé à l’issue de la marche ce samedi 13 novembre du bloc patriotique.
Le coordonnateur de la cellule de crise du Front Commun pour le Congo (FCC) qui participe à cette manifestation aux côtés de plusieurs autres caciques de la famille politique de Joseph Kabila dit ne pas digérer le fait que « le régime Tshisekedi veut saper le combat mené par le régime Kabila pour rétablir la paix et l’unité en République Démocratique du Congo (RDC) ».
« On a marché pour dire que nous voulons de vraies élections, nous disons non à une CENI et une gratuité [de l’enseignement de base] montées de toute piece (…) Nous disons non aux massacres en Ituri, à Beni, au Sud-Kivu et partout à travers le pays. Nous disons non à la dictature. Nous nous sommes battus pour rétablir la paix et l’unité dans ce pays », a affirmé Raymond Tshibanda.
À lui d’ajouter, « nous nous sommes battus pour obtenir une vraie démocratie dans ce pays. On ne peut pas digérer aujourd’hui de reculer ».
L’ancien ministre des Affaires Étrangères à l’époque de Joseph Kabila fustige la décision prise par le gestionnaire du stade Tata Raphaël qui leur a été refusé l’accès, « pourtant l’autorisation a été reçue par le Gouverneur de la ville lors de la réunion avec les organisateurs de la marche ».
Patrick Nguwo et Hervé Landry