Marche du bloc patriotique : Le parti de Kokonyangi annonce le décès de son porte-parole « qui a succombé de ses blessures causées par des coups lui administrés par les éléments de la PNC »

 

Hilaire Musoga Kikobya, Secrétaire Général adjoint et porte-parole du parti politique Alliance des Paysans Independants (API) vient de tirer sa révérence quelques jours après la marche du bloc patriotique du 13 novembre dernier à Kinshasa, convoquée par le CALCC et le MILAPRO.

Selon son parti cher à l’ancien ministre de l’urbanisme et Habitat, sous Kabila, Joseph Kokonyangi, celui-ci a succombé « de ses blessures connues lors de cette manifestation ».

« (…) Venons par la présente informer avec consternation la communauté nationale qu’internationale ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme, de la mort de notre camarade, le secrétaire général adjoint en charge des questions stratégiques et porte-parole du parti, Maître Hilaire Musoga Kikobya, de suite de ses blessures causées par des coups lui administrés à la nuque par les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) commis pour l’encadrement de la marche pacifique des forces patriotiques organisée le samedi, 13 novembre pourtant autorisée par l’hôtel de ville de Kinshasa », dénonce l’API, parti membre du Front Commun pour le Congo (FCC), fidèle à Joseph Kabila.


Dans cette dénonciation contenue dans un communiqué du 16 novembre 2021 et dont une copie a été transmise à ACTU7.CD, l’API exige qu’une enquête internationale soit diligentée et veut voir les coupables en prison.

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« Nous condamnons avec la dernière énergie cet acte de barbarie et anti démocratique commis par les éléments de la Police Nationale Congolaise supposés sécuriser et encadrer cette marche ; sollicitons qu’une enquête internationale soit diligentée pour tirer au clair cet acte criminel ; promettons que l’Alliance des Paysans Independants, par le biais du Front Commun pour le Congo, va saisir la justice pour que les coupables soient condamnés », lu-t-on dans cette dénonciation.

À l’initiative du CALCC et MILAPRO, le bloc patriotique avait appelé à manifester samedi 13 novembre dernier pour « barrer la route à la dictature de Félix Tshisekedi, dénoncer la procédure tronquée qui a conduit à l’investiture de Denis Kadima à la tête de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), dénoncer l’insécurité dans l’Est du pays… ».

Josué Mfutila

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