Les forces sociales et politiques réunies au sein du bloc patriotique annoncent de nouvelles manifestations, après la marche du 13 novembre dernier à Kinshasa. À l’initiative du CALCC et MILAPRO, des fidèles catholiques et protestants ainsi que le Front Commun pour le Congo (FCC) et LAMUKA ne lâchent pas prise.
Ils annoncent un sit-in lundi 22 novembre prochain devant les installations de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa ainsi que devant tous les bureaux de la CENI dans chaque province et dans chaque territoire. L’objectif, c’est de demander la « dépolitisation » de cette institution d’appui à la démocratie.
« Il est donc urgent de construire un véritable consensus national autour des questions primordiales reprises dans le cahier des charges des forces sociales et politiques de la Nation, notamment autour des animateurs de la CENI, à travers une loi consensuelle dépolitisant son organisation et son fonctionnement », ont-ils écrit dans une déclaration conjointe CALCC-MILAPRO intitulée, « bâtissons des institutions légitimes pour un Congo meilleur ».
Pour ce bloc, les élections constituant le socle principal autour desquels doivent se bâtir un État de droit qui prend en compte tous les besoins sociaux, économiques et politiques de ses citoyens ; « il est essentiel que les élections de 2023 soient radicalement différentes des précédentes ».
« Le peuple qui s’est levé, le restera jusqu’à la résolution de ses revendications », prévient cette coalition.
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) animée depuis quelques semaines par Denis Kadima Kazadi, après investiture par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, s’est mise au travail au lendemain de la cérémonie de remise et reprise. Son président a entamé des visites de travail dans les entrepôts et différentes antennes de la CENI pour faire un état des lieux.
Josué Mfutila