« Les forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et l’armée ougandaise sont entrain de disperser les rebelles ADF (Forces Démocratiques Alliées) au lieu de les neutraliser », fait savoir le premier vice-président de la société civile forces vives dans la province du Nord-Kivu.
Celui-ci estime que les opérations ne pourraient pas être menées dans une seule entité à savoir la chefferie de Watalinga à la frontière entre la RDC et l’Ouganda.
Au cours d’un point de presse ce jeudi 30 décembre, Edgar Katembo Mateso a émis le vœu de voir les militaires engagés au front élargir leur champ opératoire pour que le danger soit complètement éloigné de la population civile.
Cet activiste de la société civile alerte sur la possibilité pour ces ADF de se diriger vers le territoire de Rutshuru avec le risque de soutenir des groupes rebelles qui ne cessent de déstabiliser l’Est du pays.
Par ailleurs, Edgar Mateso demande à l’armée d’éclaircir leurs accords avec l’Ouganda afin que la population soit informée sur les intérêts de la RDC d’une part et ceux de l’Ouganda d’autre part dans ces opérations.
« Si les malintentionnés peuvent remplir les civils des rumeurs, c’est parce qu’ils profitent de ce silence du gouvernement congolais à mettre les choses au clair », argumente Edgar Mateso.
Les opérations conjointes entre les FARDC et les UPDF avaient été lancées le 30 novembre dernier dans la région de Beni.
Christopher Kambale, à Butembo