Il se sent « dérangé » de voir des tensions continuer à régner entre les communautés dans la région du Nord-Kivu, chose qui donne force à l’ennemi pour opérer dans la quiétude. Le notable Kiputulu Moïse, puisque c’est de lui qu’il s’agit, propose aux autorités de la chefferie de Bashu dans le territoire de Beni, de procéder à l’organisation des dialogues communautaires pour permettre aux civils de participer à leur propre sécurité.
Dans un message parvenu à ACTU7.CD le mardi 04 décembre, ce leader local estime que les massacres perpétrés par les rebelles ougandais de Forces Démocratiques Alliées (ADF) peuvent cesser si les gouvernés se comprennent entre eux afin de bannir leurs petits différends, dans l’optique de voir dans la même direction et ainsi éradiquer les violences armées.
Kiputulu Moïse demande également aux forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de renforcer le mariage civilo-militaire dans cette partie qui est devenue, depuis quelques temps, la cible des terroristes.
“On peut organiser notamment un centre de coordination et de gestion des alertes de la population pour permettre l’efficacité dans les opérations de traque des ennemis et le plan stratégique de sécurité devrait être étudié pour minimiser les risques dans la communauté”, propose-t-il.
La chefferie de Bashu a récemment connu des attaques sanglantes des rebelles ADF. Ceux-ci ont tué plusieurs civils dans ces incursions. Ces derniers temps, plusieurs villages restent abandonnés par leurs habitants suite à cette hémorragie sécuritaire.
Christopher Kambale, à Butembo