Dans un communiqué rendu public ce lundi 10 janvier 2022, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les Forces de Défense du Peuple Ougandais (UPDF) affirment disposer des informations « fiables sur la présence dans la région des éléments appartenant à un groupe armé visant à exécuter des plans sinistres avec comme objectif de discréditer les performances réalisées par les deux armées depuis le lancement de ces opérations ».
À en croire le même document, ces criminels veulent salir la réputation des FARDC et de leurs homologues ougandaises UPDF et créer le doute dans la population de l’Est de la RDC. Pour arriver à leur fin, ces hommes non clairement identifiés utilisent le camouflage et les équipements similaires à ceux de l’armée ougandaise.
« (…) Utilisant le camouflage et l’uniforme similaire à ceux de l’UPDF, cette fraction criminelle a planifié de commettre des atrocités en massacrant des civils innocents dans le but de faire croire que L’UPDF s’est retournée contre les personnes qu’elle est sensée protéger. Le but l’ultime recherché est de déstabiliser la région (…) », peut-on lire dans ce document signé conjointement les généraux Léon-Richard Kasonga (FARDC) et Flavia Byekwaso (UPDF).
Face à cette situation, les deux armées tiennent à alerter le public tant de l’Est de la RDC (…) que celui d’Ouganda (…) de la planification des attentats et actes de sabotage par ce groupe dont on ignore encore le nom. Les deux armées rassurent qu’elles ne se laisseront ni distraire ni détourner de leur mission pour neutraliser définitivement l’ennemi.
Elles appellent ainsi à la vigilance et à dénoncer tout mouvement suspect des restes des Forces Démocratiques Alliées (ADF).
C’est depuis le 30 novembre 2020 que les armées ougandaise et congolaise mènent des opérations militaires conjointes contre les bastions des ADF dans les territoires de Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri). Plusieurs anciennes places fortes de ces terroristes ont été détruites par l’artillerie et l’aviation militaires de ces deux armées.
Andy Kambale Matuku