Kwilu : En sit-in devant la mairie, un chef de travaux de l’ISP Kikwit réclame 90 mois d’arriérés de salaire

 

Un chef de travaux de l’Institut supérieur pédagogique de Kikwit est en sit-in devant l’hôtel de ville de Kikwit pour réclamer le paiement des arriérés de son salaire bloqué depuis 2014.

Le chef de travaux Évariste Mayombe s’insurge contre l’interruption « injustifiée de son salaire de quatre-vingts dix (90) mois par le service de paie du ministère de l’enseignement supérieur et universitaire, et ce, sans être sous une procédure disciplinaire de l’institution où il est engagé, encore moins du ministère de tutelle » .

« Je suis en sit-in devant l’hôtel de ville de Kikwit pour protester contre la coupure de mon salaire depuis octobre 2014 jusqu’à aujourd’hui, donc ça fait 90 mois sans être payé et une décision arbitraire qui doit émaner des services de la direction de la paie à partir de Kinshasa. La situation a duré, J’en ai marre et je suis au bout de ma patience et je suis aussi dans le droit de réclamer mon salaire » , a-t-il déclaré.


Cet enseignant dit être « en situation régulière » avec l’institution à laquelle il appartient et « crie à l’injustice et magouilles » dont il serait victime.

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« L’ISP ne me reproche de rien, je suis un agent régulier, loyal et actif. Le ministère de l’ESU ne me reproche de rien, également le ministère du budget, ça doit être une magouille tout simplement au niveau des services de la paie. Depuis mon engagement en 2008, j’ai reçu le numéro matricule, j’ai même subi le contrôle biométrique et en 2014 j’ai été coupé, je continue à travailler et en 2016 je suis devenu chef de travaux et je continue toujours à travailler » , a-t-il ajouté.

Il « indique avoir amorcé toutes les démarches avec l’Institut supérieur pédagogique de Kikwit » où il est chef de travaux « en écrivant au ministère de tutelle, mais c’est le silence » qui lui « a été réservé comme réponse » . Ce père de famille « qui ne sait à quel saint se vouer, sollicite l’implication du Premier ministre » à qui il « a également écrit trois fois mais sans suite, de pouvoir se pencher » sur sa situation.

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Patrick Matanga, à Bandundu

 

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