Prenant part activement à la 5e réunion du conseil des ministres en charge des Technologies de l’Information et de la Communication (CMTIC) de l’Alliance Smart Africa dont les travaux se sont clôturés dans la soirée de vendredi 25 février 2022 à Brazzaville, le Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) de la République Démocratique du Congo (RDC), Augustin Kibassa Maliba a salué la pertinence du déroulement des travaux, sanctionnnés par des décisions importantes qui ont fait progresser l’Alliance Smart Africa vers « la volonté politique des Chefs d’État qui tiennent absolument au développement du secteur des Télécommunications et des nouvelles technologies de l’Information et de la Communication en Afrique » .
À travers cette réunion « l’Afrique a été au rendez-vous de l’évolution technologique du monde » . Augustin Kibassa Maliba qui a représenté la RDC à ces assises a formulé des propositions concrètes pour arriver à la transformation numérique du continent africain, « vision des Chefs d’État » .
« (…) Pour qu’on arrive à concrétiser cette grande vision d’un marché numérique, nous devons commencer par la mutualisation de nos infrastructures numériques. La politique que nous avons au niveau des pays membres de l’Alliance Smart Africa est de permettre à ce que nos infrastructures puissent aller au-delà de nos frontières. C’est-à-dire, connecter nos infrastructures. Et l’une des choses sur lesquelles nous avons travaillé, c’est la compatibilité de nos réglementations et de nos régularisations. Ça nous permettrait de consolider ce grand marché numérique qui est en gestation au sein de l’Afrique afin de briser la fracture numérique » , a dit Augustin Kibassa à la presse.
Pour le Ministre congolais des PTNTIC, ces assises constituent une aubaine pour la RDC, « dans le sens où elles rentrent dans le cadre du processus de la transformation numérique dans lequel la RDC s’est déjà lancée » .
« (…) La vision de Smart Africa est de créer un grand marché numérique d’Afrique et dans la faisabilité, Smart Africa est très souple et le dynamisme de l’équipe qui dirige Smart Africa permet à ce que nous puissions avoir énormément des rencontres. Il y a aussi des partenaires qui arrivent à trouver et concrétiser plusieurs projets. Nous avons eu l’inauguration du Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle (CARIA) et le lancement du SADA (Smart Africa Digital Academy) à Brazzaville. Ce sont des projets concrets grâce Smart Africa. Il y a beaucoup d’autres projets qui vont au-delà du Congo Brazzaville et qui vont toucher la plupart des pays membres de l’Alliance Smart Africa dont la RDC (qui se prépare à lancer plusieurs projets similaires) » , ajoute le Patron des PTNTIC en RDC.
Pour lui, grâce à cette initiative, « l’Afrique s’est décidée de se mettre ensemble et concrétiser des projets que nous pourrons aussi vendre à l’extérieur » .
Les participants (32 États membres, des organisations internationales, des sociétés mondiales) ont adopté l’Accord établissant l’Alliance Smart Africa par le conseil d’administration, ils ont eu des discussions sur le progrès réalisés depuis la dernière réunion du CMTIC de l’Alliance Smart Africa. Des réflexions intenses vont se poursuivre pour arriver à la ratification de cet accord par les pays membres de l’Alliance.
Cellule de Presse PTNTIC