Un élément des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) est aux arrêts depuis quarante-huit (48) heures au commissariat de la Police Nationale Congolaise (PNC) de Biakato, à au moins soixante-quinze (75) kilomètres au sud de Mambasa, dans la province de l’Ituri.
D’après le coordonnateur de la société civile dans la chefferie de Babila Babombi qui livre la nouvelle, ce soldat de l’armée loyaliste avait été, dans la journée de samedi 26 mars 2022, surpris en plein viol sur une femme d’une trentaine d’années au village champêtre de Mitume, situé à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Biakato.
Gilbert Kasereka Sivamwenda qui ajoute que le présumé violeur a été maîtrisé par la population avant d’être transféré à Biakato, appelle la justice militaire à organiser une audience publique au cours de laquelle ce militaire sera condamné.
S’il est reconnu coupable, ce militaire risque de passer plusieurs années derrière les barreaux. En effet, la loi numéro 06/018 du 20 juillet 2006 stipule : « Quiconque sera reconnu coupable de viol sera puni d’une peine de servitude pénale de cinq à vingt ans et d’une amende ne pouvant être inférieure à cent mille francs congolais constants ».
Andy Kambale Matuku, à Mambasa