Enfin, ils ont obtenu gain de cause au prix de moult menaces allant jusqu’à descendre dans la rue. Cependant, voir les sommités marcher serait une première en République Démocratique du Congo (RDC). Le pays aurait alors terni d’avantage son image.
Les enseignants et autres corps administratifs du supérieur lèvent enfin la grève. Un ouf de soulagement depuis le samedi 03 avril 2022, date marquant la signature d’un accord entre le Gouvernement et les différents syndicats de l’ESU (Enseignement Supérieur et Universitaire).
Soulagement certes, mais le pire geutte toujours ce secteur en cas de non respect des engagements par la partie gouvernementale dès ce mois. Il faut pour cela relever dans un même sens, le fait que le Gouvernement congolais est réputé champion du non respect des accords signés avec non seulement les enseignants du supérieur, mais aussi et surtout les autres catégories socio-professionnelles qui, le cas échéant, auraient constitué un début de solutions au social des congolais en général.
C’est ici le lieu d’insister sur ce fait : Agir en faveur de la population.
Raison pour la quelle l’on s’est toujours interrogé sur cette façon de reléguer au second plan la cause populaire trahissant la mauvaise foi des autorités du pays de s’occuper de la population condamnée dans une misère injuste. Pays potentiellement riche avec une population cruellement pauvre, ne colle pas. Les congolais méritent mieux que leur situation sociale actuelle.
Revenons au cas des professeurs des universités et instituts supérieurs du pays pour dire que leur drame social est une injure. Profitons aussi de l’occasion pour acclamer leur courage qui a abouti à une issue heureuse.
Zamenga Odimbale