La hausse de prix du carburant à la pompe est bel et bien effective. Dans plusieurs stations-services, les prix ont été actualisés, soit 2.195 FC, soit un 100 FC de plus pour un litre d’essence, comme l’indiquait un communiqué, samedi, du secrétariat général à l’économie nationale.
Si pour les conducteurs de moto-taxi appelés « wewa » ou certains chauffeurs de taxi « ketch » cela n’a presque pas d’impact, c’est pourtant le cas avec les chauffeurs de taxi-bus. S’il faut payer dix (10) litres d’essence par exemple, il faut qu’il ajoute mille francs congolais (1.000 FC) de plus, comme s’est plaint, au micro d’ACTU7.CD, un chauffeur.
« Ceux qui payent une petite quantité ne le sentent pas. C’est plutôt nous [qui le ressentons]. Pour nous qui payons plusieurs litres, nous ressentons le poids de ce petit 100 FC. 1.000 FC c’est beaucoup d’argent aujourd’hui au Congo. Maintenant, si on se décide d’augmenter les prix, que diront les autorités ? », affirme Cédric, un chauffeur de taxi-bus qui embarque ces passagers sur l’avenue Victoire en destination de Rond point Ngaba.
Déjà, une petite spéculation de prix de transport s’observe. Certains taxi-bus, qui faisaient payer aux passagers le transport à 500 FC de Rond point Ngaba à Victoire, se sont décidés de revoir le coût du trajet à 1.000 FC. Ces chauffeurs n’ont pas voulu donner leur motivation à nos micros.
Pendant ce temps, certaines stations-services sont restées fermées jusqu’à 9h00′, pendant que dans celles qui sont opérationnelles, les attroupements se font de moins en moins importants.
Selon le Gouvernement, l’augmentation du prix des produits pétroliers vise à alléger la tâche au Gouvernement qui subventionne au moins 66% de manque à gagner des opérateurs économiques du secteur pétrolier, sur le prix réel.
Patrick Nguwo