Et Jules Alingete pleura…

Voilà, Jules Alingete, c’est de lui qu’il s’agit a fini par regretter ses propos méprisants le drame dont sont victimes les congolais de l’Est. L’inspecteur général des finances, a pleuré sur ses péchés, il a dit combien il partage la douleur de la nation comme le reste de ses compatriotes.

L’acte dans sa forme est louable dans la mesure où, seul l’insensé ne peut se ressaisir. Pour appuyer son mea culpa, Jules Alingete revendique la paternité de la phrase selon laquelle un texte sorti dans son contexte est un prétexte. Le verbiage de tous les temps… Hélas! le fond du problème reste entier. L’opinion se souviendra que peu après son outrage, l’Inspecteur chef de service de l’IGF a suscité l’ire populaire jusqu’à faire l’objet d’une interpellation à l’Assemblée nationale. L’épée de Damoclès reste suspendue sur sa tête.

Nul congolais digne de ce nom ne sait comprendrre qu’un responsable de la trempe de cet inspecteur des finances se compromette de cette façon alors que l’occasion paraissait belle de présenter la problématique de la guerre de l’Est et obtenir l’attention de tous malgré la circonstance de business. D’où la déduction selon laquelle, parmi les commanditaires de la guerre de l’Est, « se recrutent des hauts responsables du pays. Cela a été prouvé plus d’une fois ».

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Si Jules Alingete peut se remettre de ses péchés contre la nation, les observateurs avertis suggèrent que l’étau se resserre désormais sur lui en le plaçant sur le viseur des services compétents.

Zamenga Odimbale

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