Le Directeur-chef de service à la Direction de Gestion de la Communication (DGC) de l’EPST (Enseignement Primaire, Secondaire et Technique) rend la vie difficile à ses subalternes, principalement au chef de bureau chargé de l’information et partenariat Fleury Dala qui n’a pas pu rester longtemps dans son silence jusqu’à transmettre une correspondance au Ministre de tutelle Tony Muaba, dont l’objet est « Plainte contre le Directeur André Mushongo pour déni de ressources et violence psychologique ».
Ce document, consulté attentivement par ACTU7.CD, dégage un sentiment de peine profonde ressenti par Fleury Dala qui se plaint de « l’excès de pouvoir » de la part de André Mushongo qui, par exemple, n’a pas endossé sa désignation en tant que point focal du projet PERSE (Programme d’Équité du Système Éducatif) comme l’ont fait tous les autres membres du département à l’issue d’une délibération. C’est un peu plus tard qu’il accepte d’en prendre acte, mais en le traitant de « non loyal ».
Bien qu’exerçant ses tâches « avec toutes responsabilités », notamment sa contribution à la mise sur pied du call center, Fleury Dala est toujours le mal aimé du Directeur Mushongo.
« (…) Je vis dans une anxiété permanente à cause de l’environnement de travail toxique qu’il a créé au sein de la direction. Il a instauré un management de marginalisation, d’exclusion, d’injustice et d’autoritarisme (…) », regrette le chef de bureau chargé de l’information et partenariat dans sa correspondance où il affirme avoir fait, ces deux (2) derniers mois, objet de menaces, reproches et remarque sur sa personne.
Dans la même lettre, il fait état de sa privation, par le Directeur André Mushongo, de certains avantages et ressources notamment en tant que point focal du PERSE. Outre sa personne, plusieurs autres agents ont fait également face à un « management toxique » de la part de ce directeur.
« Certains agents et cadres féminins ont même fait l’objet de propos sexistes du Directeur Mushongo, avec des commentaires déplacés sur leurs formes corporelles (…) », a-t-il dénoncé.
Sommes toutes, le Ministre de tutelle Tony Muaba devra s’investir pour établir la lumière sur ce dossier.
Patrick Nguwo