Il ne s’agit pas d’un rêve, mais plutôt une réalité ! À l’aéroport de N’djili, dans l’Est de Kinshasa, ça sent la connexion internet plus rapide, plus fluide, quelle que soit la zone dans laquelle l’on se trouve : dans la zone d’embarquement, à l’arrivée ou à la sortie des vols nationaux, dans la salle de livraison des bagages l’on est couvert, au même titre que les voyageurs installés dans le Salon diplomatique national, le VIP national ou l’officiel et même au restaurant Karibu.
Tout ce « bonheur » est rendu possible, depuis fin mai dernier, grâce aux revenus du Registre des Appareils Mobiles (RAM) collectés par l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC). Il suffit d’avoir un ordinateur, une tablette ou un smartphone à un réseau Wifi haut débit et illimité, pour déguster une connexion internet au débit en attendant posément leur avion.
La procédure est pourtant simple : il suffit désormais de se connecter au signale le plus élevé, attendre 15 seconde puis cliquer sur « se connecter » pour profiter de la couverture assurée sur toutes les zones précitées de l’aéroport.
Plus question de croire que la disponibilité du Wifi RAM ainsi assurée, n’est que seul apanage de la zone internationale qui en était pourvue depuis le 22 septembre 2021. À une vitesse de croisière, la connexion du Wifi RAM profite dès lors à un plus grand nombre de personnes qu’il n’était possible jusqu’ici.
Halte donc à la spéculation ! Les fonds perçus par l’ARPTC depuis le lancement du projet RAM, le 20 septembre 2020, « sont bien alloués à la facilitation de l’inclusion numérique ». Ainsi, à l’exemple du Wifi gratuit offert à l’aéroport International de N’Djili, « tout est fait en sorte de contribuer au développement socio-économique de la RDC via les nouvelles technologies ».
Il s’agit de la continuité des opérations menées précédemment, l’an dernier, en particulier l’implémentation des hotspots wifi, débutée en mai 2021 dans les différents sites universitaires et dans les places publiques. Avec les perceptions du RAM, l’ARPTC a procédé à l’équipement de sept autres sites à Kinshasa.
Dans la ville de Kinshasa par exemple, plusieurs sites disposent de la connexion wifi gratuit pourvue par le Registre des Appareils Mobiles. On parle notamment de l’ISP-Gombe, l’IFASIC, Kintambo Magasin, l’ISTA, l’INBTP, l’UNIKIN et l’UPN.
Outre cette étape initiale qui a déjà permis de doter les différents lieux susmentionnés de la ville d’une connexion à Internet via un réseau Wi-Fi gratuit, à savoir universités et espaces publics, d’autres sites ciblés seront opérationnels sous peu. L’Arptc réaffirme la poursuite du processus avec l’implémentation en cours dans d’autres coins de la capitale.
Et, par-delà, Kinshasa, il est prévu la couverture de divers autres endroits importants dans les différentes provinces de la RDC.
S’appliquant à créer plusieurs autres points de connexion similaires dans l’ensemble du pays, l’accent est mis sur la réduction de la fracture numérique qui passe pour l’une des priorités du programme du gouvernement.
Cet ouvrage que l’ARPTC s’emploit à mener à bien de la sorte, va en ligne droite de la vision du Chef de l’État visant à faire du numérique un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.
Rédaction