Depuis peu, des notes discordantes émanant du royaume Katumbiste faisaient état du climat malsain entre le dieu Katumbi et l’un des fidèles Muhindo Nzangi, acctuel ministre de l’ESU pour le compte de l’homme de Kashobwe. On parle diversion dans la mesure où Muhindo dit avoir quitté Ensemble de Katumbi, créant son propre parti politique qui s’est rangé derrière Tshisekedi lui, ses huit députés nationaux, un sénateur et 13 députés provinciaux.
Seulement certains parmi la multitude d’analystes que compte l’espace des débats en RDC voient dans les faits et gestes de l’homme, une stratégie pour garder son juteux poste ministériel. Dans l’argumentation de ce groupe d’observateurs, il est question de s’interroger sur le comment Muhindo Nzangi et ses compagnons élus sur la liste Ensemble pour la République, ont pu changer de parti sans perdre leurs mandats selon l’esprit de l’article 95 du Règlement intérieur de la chambre basse du parlement ?
Au milieu de ce que l’on peut qualifier de scénario, ces analystes sont loin de situer les deux acteurs politiques. Ont-ils réellement divorcé? Il faut rappeler ici aussi que Moïse Katumbi bien qu’au sein des institutions s’est illustré régulièrement par des prises de position qui ont créé un effet démobilisateur dans ses lieutenants notamment Christophe Lutundula. L’actuel vice-premier ministre des affaires étrangères s’est aussi résolu de soutenir le Président de la République Félix Tshisekedi.
Ainsi, le résultat de cette bourde est que Katumbi s’est lui-même tapé dans les pieds. À ce jour, mis à part quelques fidèles motivés par la fibre tribale, le nombre de ceux qui croient encore l’accompagner a fortement baissé. Moralité, la sanction du peuple, c’est pour bientôt.
Zamenga Odimbale