Les congolais ont appris non sans étonnement, les regrets de la mission onusienne suite à la demande des autorités congolaises de voir Mathias Gilman, Porte-parole de cette Mission de quitter la République Démocratique du Congo.
Des larmes d’un bourreau, estiment des analystes. Comme d’aucuns le savent, la MONUSCO s’est lourdement compromise en tuant des civils au Nord-Kivu alors qu’elle fonde sa présence sur la protection des civils en temps de geurre. Une réalité amère, lorsqu’il faut réaliser qu’en près de 25 ans de présence de
la Mission onusienne, les tueries des civils sont une règle dans la partie Est de la République Démocratique du Congo où plus de 130 groupes armés imposent impunément la loi de la mort.
L’incapacité de la MONUSCO à protéger les civils face au M-23 a été récemment avouée par le porte-parole de cette mission, sur les Ondes de la RFI. Les propos de Mathias Gilman ont selon le gouvernement congolais provoqué l’ire des Kivutiens. Il paie le prix de ses propres turpitudes.
La MONUSCO est discréditée auprès de la population congolaise en général pour avoir ouvert le feu sur des innocents. Regretter et affirmer vouloir continuer de travailler avec la RDC dans un climat de méfiance, ne colle pas. Les casques bleus portent le sang des congolais sur eux. Logiquement et sans détours, des observateurs se montrent unanimement contre le séjour de la MONUSCO même d’une journée pour ainsi éviter le pire dans les jours à venir.
Zamenga Odimbale