Traquée, la MONUSCO résiste par goût du miel

 

Depuis les tueries dont se sont rendus responsables les casques bleus, la MONUSCO (mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo) est honnie. Une pression accrue est exercée par l’ensemble des congolais pour son départ du territoire national.

Curieusement, la femme répudiée résiste. La MONUSCO s’emploie à renforcer sa présence dans les coins les plus reculés où les populations de ces zones seraient exposées à la violence des groupes armés. Une initiative qui étonne les analystes étant donné qu’en 23 ans de présence de la mission onusienne, les morts se comptent chaque jour par dizaine dans l’Est de la République Démocratique du Congo sous l’oeil et la barbe des casques bleus.

Pour des observateurs, la témérité de la MONUSCO à rester au Congo appelle à des questionnements sans fin. Nul n’ignore qu’en dehors des tueries, les casques bleus se sont rendus responsables de plusieurs abus notamment, le viol et le pillage des ressources minières du pays. Des sources rapportent que certains coins de l’Est regorgeant d’une biodiversité attirant le monde scientifique, des richesses minières et pétrolières sont devenues des propriétés privées de la MONUSCO. Une réalité qui choque le commun de mortel congolais.

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D’où cette multiplicité des associations anti-MONUSCO pour qu’à jamais sa soldatesque soit traquée jusqu’au dernier retranchement du dernier homme.

Zamenga Odimbale

 

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