Agression rwandaise en RDC : La DYPRO de Constant Mutamba dépose une plainte contre Paul Kagame à la CPI

Paul Kagame doit répondre de ses actes devant la Cour Pénale Internationale (CPI) pour les crimes d’agression, de guerre et contre l’humanité commis dans l’est de la RDC. C’est le voeu le plus ardent de la Dynamique Progressiste Révolutionnaire (DYPRO) qui a saisi, le lundi 26 septembre 2022, le procureur de cette juridiction internationale par une « plainte à charge de Monsieur Paul Kagame, Président de la République rwandaise ».

Entre les lignes de ce document, cette plateforme politique cher à Constant Mutamba veut impérativement un procès contre le Président du Rwanda, soit son interpellation et sa comparution qui doit être suivi de sa « condamnation exemplairement accentué pour les crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en République Démocratique du Congo ».

Plusieurs éléments ont attiré l’attention de cette formation politique pour mener cette démarche auprès de la CPI. Il y a notamment le rapport Mapping publié en octobre 2010 et élaboré par le Haut Commissariat des Nations Unies, dans lequel « des officiers et homme de main du Président Paul Kagame sont nommément cités et des responsabilités individuelles d’une très haute précision de preuve » ; on parle aussi de derniers rapports de Human Rights Watch sur les crimes graves commis par les éléments terroristes du M-23, « branche spécialisée de la Force de Défense du Rwanda (RDF) sous le commandement direct et personnel du Président Paul Kagame » ; il y a aussi la note du groupe d’experts pour le Congo (GEC) du 4 avril 2016, le rapport du groupe d’experts des Nations Unies transmis au Conseil de sécurité le 4 août 2022, mais aussi le rapport du mécanisme conjoint de vérification élargie (CIRGL) du 27 mai 2022.

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Dans ce document signé par Le Constant Mutamba, toutes les preuves ont été réunies pour prouver l’implication du président rwandais dans les massacres des populations de l’est de la RDC, notamment lorsque deux (2) éléments RDF ont été arrêtés sur le territoire congolais, note cette plainte.

Aussi, la Dynamique Progressiste Révolutionnaire s’est cassée en mille morceaux pour démontrer la compétence de la Cour Pénale Internationale à statuer sur cette affaire, en prenant pour référence le traité de Rome. Elle en a fait de même au sujet de la saisine de la CPI à la lumière de l’article 15 de ce traité.

Dans l’est de la RDC, l’armée rwandaise sous le label du M-23 continue à occuper certaines région du Nord-Kivu, dont la cité de Bunagana.

Patrick Nguwo

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