Absolument oui. L’ancien Barbouze de Joseph Kabila aurait selon certaines sources opté pour des méthodes recusées notamment, laisser parler les espèces sonnantes et trébuchantes ou user de ses câbles basés ça et là pour détourner la vigilance de la justice.
Kalev a longtemps dirigé les circuits de renseignements, de ce fait, il lui est facile de parvenir à l’annulation des convocations, avis de recherche ou mandat d’amener émis contre lui pour tortures, sévices, traitements cruels…
À réaliser que l’ancien chef redouté de l’ANR est sorti de sa cachette plus d’une année après, sans faire l’objet d’une quelconque inquiétude des services de sécurité ou de la justice après changement de régime, donne lieu à des questionnements sans fin.
Versant les armes de crocodile, Kalev Mutondo a juste demandé pardon aux Victimes de ses méthodes. Ceux du moins qui ont déposé plaintes contre lui. Mais ils sont une multitude sans voix.
Des informations captées dans les milieux judiciaires font état du classement du dossier Kalev réputé vide. Par cet acte, chercherait-on à cracher sur la mémoire de plusieurs autres victimes de la folie de grandeur de l’ancien flic de Kabila? S’interroge un analyste familier de la sphère judiciaire.
À l’instar d’autres États de droit, « la loi doit dire son dernier mot en pareilles circonstances en termes de réparation, dit l’analyste. Le contraire signifie continuité des mêmes pratiques et que l’après Kalev est égal à pendant Kalev. Or, le changement tant vanté doit être ressenti sur tous ses aspects ».
Zamenga Odimbale