En RDC, les commentaires tombent de partout au sujet de la reconnaissance, par les États-Unis d’Amérique, de l’agression rwandaise dans l’est du pays. Si la majorité des commentaires sont, dans un premier temps, allés dans le sens d’accueillir cette position américaine, ce n’est pas pourtant le cas de Tina Salama.
La porte-parole adjointe du Chef de l’État qui s’est prononcé sur son compte Twitter, s’est voulu très radicale.
« En appelant le Rwanda à cesser tout soutien armé au M-23, les USA reconnaissent, pour la première fois, l’agression dont est victime la RDC de la part de Kigali », a-t-elle écrit de manière assez stricte.
Tina Salama pense déjà aux sanctions qui doivent tombées sur le Rwanda après cette déclaration américaine.
« La logique exige l’application de la charte des Nations Unies contre les acteurs d’acte d’agression », rapporte-t-elle ensuite.
Au cours de la réunion du conseil de sécurité des Nations Unies, les USA ont appelé les groupes armés « à cesser leurs assauts contre les populations les plus vulnérables de la RDC ». Ils ont également invité « les acteurs étatiques à stopper leurs appuis à ces groupes, y compris les Forces des Défenses Rwandaises et leur allié M-23 ».
Patrick Nguwo