Depuis peu, des médias se sont rendus coupables de désinformation dans les derniers développements de la situation dans l’Est de la RDC où les FARDC et les M-23 aidés par l’armée Rwandaise s’affrontent violemment à Rutshuru centre et Kiwandja.
Parmi ces médias la Radio Okapi appartement à la MONUSCO (mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo) figure en tête de liste. Une preuve de plus pouvant illustrer les complicités multiformes dans la guerre du Kivu. Implantée au Congo depuis 2002, la Radio Okapi s’est étendue sur un réseau national des correspondants. Seulement, à ce jour, cette radio a montré ses limites. Pour des analystes, Okapi est désormais réputée championne de la désinformation.
Des voix se lèvent déjà au sein de l’opinion publique pour réclamer sa fermeture définitive. La MONUSCO s’est davantage discréditée au sein de l’opinion nationale. Qu’une station de Radio onusienne se donne le luxe de diffuser des informations loin de correspondre avec la situation militaire sur le terrain ou donne l’avantage à des terroristes contre un État, ne colle pas. À l’unisson, le peuple congolais et les médias qui opèrent sur le territoire national ont besoin de parler le même langage pour vaincre l’ennemi.
Même au plus fort de la liberté d’expression, aucun argument contraire n’est démontrable. La Radio Okapi s’est discréditée, estiment des observateurs qui exigent sa restriction en ce moment où le pays est en guerre.
Zamenga Odimbale