Les activités scolaires sont suspendues depuis quelques semaines maintenant sur l’ensemble de la sous-division de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) Nyiragongo 2, au Nord-Kivu. Ceci fait suite aux affrontements entre les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) et les rebelles du M-23 soutenus par le Rwanda. L’information est livrée à ACTU7.CD ce jeudi 17 novembre par le responsable de cette entité scolaire.
Selon le Sous-PROVED Maombi Mapendo, les apprenants ont fui les écoles de la région dès le rapprochement des combats vers les entités du groupement de Kibumba. Ce responsable éducatif fait savoir qu’il est difficile d’envisager l’encadrement des apprenants en dehors de cette entité faute de moyens.
« Il y a la partie Nord qui est attaquée, la partie Kibumba qui est attaquée, à Kibati, Kanyaruchinya, partout il n’y a pas d’activités scolaires. Les apprenants sont là dans des camps, la situation d’insécurité ne permet rien », a-t-il déclaré.
Au vu de cette situation, le responsable de la Sous-division de l’EPST Nyiragongo 2 pense que le Gouvernement devrait envisager un réaménage du calendrier scolaire pour les apprenants de la région dès le rétablissement de la situation sécuritaire dans la zone.
Pendant ce temps, la même situation relative à la suspension des activités scolaires, sévit dans plusieurs villages et localités du territoire voisin de Rutshuru. Les écoles en majorité de la chefferie des Bwisha sont désertes depuis plusieurs mois. Les apprenants ainsi que leurs encadreurs ont fui la région pour se mettre à l’abri des dégâts collatéraux des affrontements entre les FARDC et les rebelles du M-23 appuyés par le Rwanda.
Le 10 novembre dernier, les rebelles du M-23/RDF qui contrôlent les agglomérations de Rutshuru-centre et Kiwanja le 29 octobre dernier ont tenté de forcer la reprise des activités scolaires dans la Sous-division Rutshuru 1. Selon des sources locales, les rebelles voulaient se servir des apprenants comme boucliers face aux assauts des Forces armées congolaises.
Didy Vitava