Le Réseau pour les Droits de l’Homme (REDHO), une Organisation Non Gouvernementale de défense des Droits de l’Homme (ONG-DH) active dans la ville de Butembo (Nord-Kivu) plaide pour l’ouverture des enquêtes sérieuses afin d’identifier les auteurs de l’assassinat, la soirée de mercredi 16 novembre, du président de la société civile du groupement Mbulye, dans la chefferie des Batangi, au sud du territoire de Lubero.
Dans une note d’alerte rendue publique jeudi 17 novembre, le REDHO fait savoir que peut avant cet assassinat, la victime avait été ciblée en mai 2020 par des porteurs d’armes qui lui avait broyé la jambe par des balles. Il précise que celle-ci avait été sauvée du pire grâce à sa prise en charge urgente par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR).
Cette organisation de défense des droits humains déplore que, jusqu’à présent, le dossier ouvert à l’auditorat militaire garnison de Butembo-Lubero, situé dans la ville de Butembo, contre les présumés auteurs de cette fusillade de mai 2022, demeure pendant et sans suite.
C’est pourquoi elle demande aux autorités politico-admnistratives, militaires et policières du territoire de Lubero de diligenter une enquête urgente et sérieuse pour que les auteurs de l’assassinat de cet activiste des droits humains soient retrouvés et jugés conformément à la loi.
Muhindo Vyavutsa Samson, président du noyau des forces vives au groupement Mbulye situé au sud du territoire de Lubero, a été tué à coups de poignard. Les auteurs de ce forfait ne sont pas encore connus.
Dans sa communication de jeudi 17 novembre, la coordination territoriale de la société civile de Lubero a fait croire que cet acteur de la société civile serait tué pour ses multiples interventions dans la résolution pacifique des conflits fonciers et de pouvoir coutumier dans la région, peu avant d’exiger que les bourreaux soient arrêtés et jugés.
Didy Vitava, à Butembo