Les groupes armés étrangers actifs dans les provinces orientales de la République Démocratique du Congo (RDC) doivent retourner dans leurs pays respectifs et mener des discussions avec les autorités en place.
C’est en ces mots que le facilitateur dans la crise congolaise qui conduit les négociations de Nairobi s’est exprimé au cours de la plénière de clôture de ces assises de près d’une semaine. Pour Uhuru Kenyatta, la République Démocratique du Congo étant un pays pacifique, ceux qui y viennent doivent « passer par la porte et non par la fenêtre ».
« (…)Les congolais sont un peuple hospitalier, mais en entrant en RDC, il faut passer par la porte et non par la fenêtre. Que tous les groupes armés étrangers rentrent chez eux et discutent avec leurs gouvernements en laissant le Congo en paix », plaide Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya lors de son intervention devant les délégués réunis en plénière.
L’appel aux groupes armés étrangers actifs dans l’Est de la RDC de retourner chez eux et dialoguer avec les gouvernements de leurs pays a, par maintes reprises, été formulé lors de rencontres sur la situation sécuritaire préoccupante dans cette partie. Ce même appel figure dans la feuille de route du mini-sommet de Luanda, mais reste lettre morte.
Andy Kambale Matuku