Quatorze (14) présumés assaillants ont été arrêtés par les forces de sécurité dont neuf (9) hommes et cinq (5) femmes. Ces présumés criminels ont été présentés, lundi 05 décembre, dans la ville de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango, au Gouverneur de province, Jean Mari Mpeti-Mpeti.
D’après le commandant du cent douzième (112è) bataillon des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), onzième (11è) région militaire, le colonel Bienvenu Kabwe, ces présumés assaillants sont responsables des tueries et pillages dans plusieurs villages de Kwamouth dans le Maï-ndombe et à Bagata dans le Kwilu. Cette bande préparait, a-t-il révélé, une attaque de deux (2) agglomérations, notamment Batshongo dans le Kwango et Mongata dans la commune de Maluku.
Pour le Gouverneur du Kwango, Jean Mari Mpeti-Mpeti, ce groupe appréhendé n’est qu’un échantillon. À cet effet, a-t-il indiqué, les services de sécurité restent vigilants.
« Ce sont des véritables tueurs et nous ne croisons pas les bras. Nous connaissons leur mode opératoire, ils ont un objectif, c’est traverser parce que déjà ils sont traqués dans le Maï-Ndombe, ils sont descendus dans le Kwilu (…) Aujourd’hui, ils n’ont qu’une seule porte de sortie, c’est le Kwango et nous aussi, nous sommes vigilants. Et c’est pas fini, ça ce n’est qu’un échantillon, c’est le premier lot que nous avons attrapé, il y a d’autres qui sont derrière », a-t-il déclaré.
Et de renchérir : « Leur objectif final, d’après ce que nous savons, c’est d’atteindre Popokabaka […] Nous sommes vigilants, sachant que nous avons ceux qui sont mélangés avec la population. Nous faisons tout pour éradiquer ce conflit comme convenu et dans très peu de temps, nous allons atteindre notre objectif commun. Nous avons des services attitrés qui sont en train de faire un travail fourni, nous les avons aussi infiltrés (…) ».
Rappelons que depuis le mois de juillet de l’année en cours, plusieurs raids ont été menés par des assaillants Teke contre des villages Yaka, deux (2) communautés qui s’opposent. Les violences s’étaient rapidement étendues dans la région atteignant la route stratégique Bandundu-Mongata-Kinshasa où des barrages illégaux ont été érigés. Ces affrontements ont déjà occasionné la mort de plus de cent quatre-vingt-dix (190) personnes.
Cink Inkonge