Les USA, l’UE, la France, la Belgique, le Pays-Bas, la Suisse… invitent les autorités « à créer les conditions de paix pour la tenue des élections » même dans les zones touchées par l’insécurité

 

Dans leur déclaration commune rendue publique mercredi 07 décembre 2022, les États-Unis, l’Union Européenne, la France, la Belgique, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, la Suisse, la Norvège, la Suède, la République Tchèque, l’Espagne, le Portugal, la Royaume-Uni qui se considèrent comme partenaires de la RDC, invitent les autorités congolaises, à créer des conditions permettant la tenue des élections même dans des zones touchées par l’insécurité.

« (…) Les partenaires attachent une importance particulière à la création des conditions permettant la tenue des élections dans les zones touchées par des conflits, y compris l’Est du pays », dit ce communiqué dont une copie est parvenue à ACTU7.CD.

Ils appellent, par ailleurs toutes les parties impliquées dans la préparation des prochains scrutins à travailler ensemble pour surmonter les contraintes budgétaires, juridiques, sanitaires, logistiques et sécuritaires identifiées par la CENI et encouragent les efforts diplomatiques de la RDC pour ramener cette paix.

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« Les partenaires réaffirment leur solidarité avec les populations victimes des conflits, en particulier dans l’Est du pays. Ils réitèrent leur soutien en faveur des efforts diplomatiques régionaux, notamment des processus de Nairobi et de Luanda, qui visent au cessez-le-feu, à la désescalade, au retrait et désarmement des groupes armés actifs dans le pays et à la création des conditions d’une paix durable en RDC », ont-il ajouté.

Pour mémoire, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) fixe les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales et locales au 20 décembre 2023. Mais cette organisation n’a pas encore tourné la page des contraintes pouvant compromettre le processus électoral en cours.

Parmi ces contraintes, la CENI bandit la situation sécuritaire dans la Partie Orientale et Ouest du Pays comme menace au processus électoral. Il s’agit notamment des exactions commises par le M23/RDF, le groupe rebelle ADF et autres mais aussi le conflit mortel qui oppose les communautés Teke et Yaka dans le grand Bandundu.

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La République Démocratique du Congo qui se bat jour et nuit, pour faire échec au projet de Balkanisation du pays est sur tous les fronts. À Luanda tout comme à Nairobi où sont menées les négociations, des groupes armés locaux comme étrangers sont disposés à se retirer des zones qu’ils occupent.

À Rome, la Ministre en charge de la Justice plaide pour des sanctions qui ciblent les terroristes du M23 et de l’ADF, auteurs de plusieurs actes terroristes dans l’Est du pays.

Josué Mfutila

 

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