Décidément, le ciel Politique congolais ne cessera ci-tôt d’offrir des surprises souvent désagréables. La dernière en date, c’est le divorce entre l’ALDEC d’Adèle Kayinda et l’AFDC-A de Bahati Lukwebo.
Reconduite au poste de ministre du Porte-feuille, la présidente de l’Alliance des Démocrates Chrétiens au Congo, ALDEC a décidé mardi 28 mars de quitter Bahati Lukwebo pour adhérer à l’Union Sacrée. Elle a pour la circonstance, annoncé le limogeage de ses collaborateurs membres de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo devenue une plate-forme politique, AFDC-A. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe.
Un véritable clash entre les deux personnalités politiques qui se regardent désormais en chiens de faïence. Rien de nouveau sous le soleil. Seulement dans cette pièce comique, l’un semble avoir roulé l’autre. Ne pas perdre de vue que la ministre du Porte-feuille a été nommée à ce poste sous l’étiquette de l’AFDC-A. Donc logiquement, Bahati Lukwebo a été consulté. Et son accord a pesé fortement pour sa nomination et sa reconduction. Chercher à engager un débat sur ce point est un gâchis.
Aussi, quitter l’AFDC-A avec fracas comme c’est le cas, n’est pas du tout responsable. Kayinda évoque entre autres comme raison, des injures subies depuis l’année dernière au sein de l’AFDC-A. Question : quelle serait sa réaction si elle était éjectée du gouvernement Sama Lukonde à la faveur du remaniement ? Pour certains analystes, la décision de la présidente d’ALDEC ne tient pas. Le clash provoqué vise autre chose que l’intérêt de l’Union sacrée et Tshisekedi, chuchote un fin connaisseur de l’arène politique congolaise.
Zamenga Odimbale