Dans une correspondance adressée au maire de Tshikapa (Kasaï), le bourgmestre adjoint de la commune de Kanzala, Jean-Luk Tshimpamba, accuse son titulaire de « gestion chaotique de la chose publique, du tripotage dans les finances de l’État, du clientélisme, de l’imposition et de la confrérie dans sa gestion. »
La deuxième personne de la commune de Kanzala ajoute qu’une somme de deux millions quatre cent mille francs congolais (2.400.000 FC), échappent à la commune de Kanzala du fait que les imprimés de valeurs sont vendues sans être codifiés par le gestionnaire des crédits qui est le bourgmestre adjoint.
« Les biens dotés par l’OIM et PNUD à la commune sont utilisés pour des fins personnelles de la bourgmestre Esther Badibiabia notamment ; la moto tricycle qui fait le transport et qui a fait générer dix-neuf millions deux cents mille (19.200.000 FC) dans quatre (4) mois, y compris tous les ordinateurs et d’autres kits informatiques qui sont portés disparus », note-t-il.
« Il s’ajoute les affectations des membres de la famille de la bourgmestre à des différents postes en remplacement des agents légalement affectés par la commission d’affectation collective du Gouverneur de la province », écrit Jean-Luk Tshimpamba.
À lui d’ajouter qu’il se déplace à pied au moment où une moto est stationnée à la commune. « Ça sent mauvais dans cette commune depuis l’accession au pouvoir de ces nouveaux animateurs des entités, étant donné que l’administration est au bas de l’échelle », déploré Jean-Luk Tshimpamba.
Jusque-là, la réaction de la partie accusée de faire toujours attendre.
Diaris Kindalo, à Tshikapa