Pourtant membre de la Cour Pénale Internationale (CPI), l’Afrique du Sud ne va pas livrer Vladimir Poutine, faisant objet d’un mandat d’arrêt international, qui est annoncé en août prochain dans son pays, dans le cadre du sommet de développement de Brics (Brésil, Inde, Chine, Chine, Russie, Afrique du Sud), alors que c’est ce que demande le statut de Rome.
Pour Cyril Ramaphosa, le fait d’arrêter le chef de kremlin sera synonyme à la déclaration de la guerre dans son pays comme l’avait souligne Moscou ; ce qui, selon lui, s’apparente à une violation donc de la constitution sud-africaine.
Ce point de vue est en principe une réponse de Cyril Ramaphosa au principal parti d’opposition sud-africain qui a tenté de mettre la pression sur le Gouvernement pour que Vladimir Poutine soit arrêté une fois foulé leur sol. « Cela ne serait pas cohérent avec notre constitution de risquer d’engager le pays dans une guerre contre la Russie », a dit le Président de l’Afrique du Sud qui juge la position de l’opposition « d’irresponsable ».
Aux dernières nouvelles, le Président de la Russie aurait décliné cette invitation, selon Pretoria. Il s’agirait d’un accord entre les deux (2) pays.
C’est depuis le 24 avril 2022 que la Russie fait la guerre à l’Ukraine, avec des frappe dans la capitale (Kiev), voire dans le sud du pays. La Cour Pénale Internationale avait lancé un mandat d’arrêt international contre le chef du Kremlin. La CPI, selon le statut de Rome, veut que tout pays membre mette la main sur le sujet qui fait objet de son mandat d’arrêt international une fois sur son territoire.
Patrick Nguwo