Les bleus et blancs ont retrouvé le chemin de l’école ce lundi 4 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national, à l’exception de certaines zones frappées par l’insécurité. Le go de cette nouvelle année scolaire a été donné par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) depuis Kinshasa, à l’institut Mulekwa Nsapu, dans la commune de Mont Ngafula.
« Amélioration de la qualité de l’enseignement par la bonne gouvernance et la redevabilité », voilà le thème retenu par le Ministre Tony Mwaba pour cette nouvelle année scolaire pour laquelle il attend beaucoup de la part des opérateurs pédagogiques.
« Loin de moi l’idée de se contenter sur les avancées positives. Je demande à tous les opérateurs pédagogiques de se remettre en question et de s’engager résolument dans la recherche de l’excellence afin de concrétiser, chacun dans sa sphère de travail, la vision du Gouvernement, celle de construire un système éducatif inclusif, de qualité, contribuant efficacement au développement national », a-t-il indiqué.
Rentrée scolaire timide
Cependant, il faut reconnaître qu’il n’y avait pas un grand monde dans beaucoup de salles de classe ce lundi. Dès les premières heures de la matinée de ce lundi, à peine quelques élèves ont été aperçus dans les rues en train de se rendre à l’école.
Cette réalité n’est pas une nouveauté. Souvent, les premières semaines de la rentrée de classe sont timides. Selon certains parents, ce temps est souvent consacré aux présentations entrenouveaux et anciens, et que les choses sérieuses démarrent toujours dans la semaine suivant celle de la rentrée de classe.
D’autres parents estiment que les difficultés liées à la conjoncture du pays les obligent de davantage multiplier les efforts pour entre autres réunir tous les objets classiques et payer les premières tranches pour les écoles privées notamment.
Si la rentrée scolaire a été timide dans la capitale, dans d’autres régions du pays, notamment à Rutshuru (Nord-Kivu), c’est encore le crépuscule d’une autre année blanche qui s’annonce, car la zone est toujours sous contrôle des rebelles du M-23 soutenus par le Rwanda.
Patrick Nguwo