Au 15 septembre de chaque année selon la tradition, la saison sèche prend fin pour céder la place à la saison de pluie. Un phénomène naturel insondable.
Mais seulement à Kinshasa, l’avènement de la saison des pluies fait peur aux kinois. Et pour cause, le cortège des malheurs que cette période de l’année apporte notamment, les inondations, les flaques d’eau en forme des lacs artificiels à la moindre petite pluie. Les habitations des veilles communes de la capitale sont constamment emportées par les eaux en furie par manque de canalisations dont la construction remonte à la colonisation. L’entretien a, au fil de temps été une illusion.
Des vies humaines sont mises en danger. Il en résulte de cet état des choses, mort d’hommes et déluge permanent. Ces malheurs sont vécus à l’indifférence de l’autorité urbaine préoccupée pour la plupart des temps à autre chose que l’aménagement des milieux de vie. Depuis des décennies déjà, la ville de Kinshasa est abandonnée à son propre triste sort.
La ville connait un boom démographique incontrôlé. On estime déjà à 12 millions le nombre des habitants à Kinshasa. Conséquences, on assiste à l’occupation du milieu de manière souvent anarchique, des constructions ne respectant aucune norme.
Au finish, il faut dire que la saison des pluies n’est pas la bienvenue à Kinshasa. La chanson est connue de tous. Seulement, aucun remède palliatif contre le danger auquel sont soumis les kinois. Triste réalité
Zamenga Odimbale