Au moins 6,37 millions de personnes réparties dans différents camps de déplacés à travers la RDC, ont besoin de la paix et la sécurité pour retourner dans leurs villages d’origines.
C’est ce que rapporte le bureau de la coordination des affaires humanitaires OCHA en RDC à l’occasion de la journée mondiale de la paix célébrée le 22 septembre de chaque année.
Plusieurs d’entre ces démunis retrouvés dans des camps, disent souffrir dans leurs lieux d’exils notamment à cause de manque de vivres et non vivres.
« J’aime que la paix soit restaurée dans nos milieux, car cela me permettra de retourner chez moi, vaquer à mes précédentes occupations et faire étudier les enfants », a dit un déplacé interrogé dans un camp à Goma.
La paix et la sécurité surtout dans la partie Est du pays reste la plus grande préoccupation des congolais. Les autorités ont fait recours à plusieurs moyens pour mettre fin aux violences, notamment en décrétant l’état de siège, en invitant des forces étrangères pour renforcer les opérations militaires contre les rebelles, mais le besoin sécuritaire reste toujours hypnotique, regrette plusieurs structures citoyennes.
Moïse Ulang’u