La firme égyptienne SAMCRETE est sortie de son silence et rejette en bloc toutes les allégations de l’Inspection Générale des Finances (IGF) au sujet du financement des travaux effectués sur la route nationale n°1, tronçon Mbuji-Mayi – Kananga.
En effet, l’IGF a révélé n’avoir pas validé un paiement de 27 millions de dollars américains effectué par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) en faveur de la société Sam Crête pour la construction de la RN1, tronçon Kananga/Mbuji-Mayi, car, selon elle, au mois d’avril 2022, cette société égyptienne avait déjà bénéficié d’un paiement de 27.257.727 USD pour exécuter les travaux.
L’IGF déplorait également que l’évaluation des travaux effectués sur terrain n’ait indiqué qu’une réalisation de 3.109.030 USD, soit un taux d’exécution physique de 11, 41%.
Des révélations jugées « fallacieuses et taillées de toute pièce » par SAMCRETE qui dit détenir des informations et preuves factuelles pour contredire l’IGF par les voies légales appropriées.
Cette société qualifie l’annonce de l’IGF d’ « atteinte à sa réputation », ce qui suscite « des doutes sur son objectivité dans ses enquêtes ».
Elle réaffirme son engagement total dans le projet selon les termes de contrat signé avec le FPI et se réserve le droit de solliciter la réparation des préjudices causés par ces « fausses accusations ».
Jacob Séraphin Nkita, à Mbuji-mayi