Le phénomène Kuluna se porte bien dans plusieurs communes du district de la Tshangu à Kinshasa. À Masina, précisément au quartier 5 Mapela, un kuluna est sorti d’un affrontement la main amputée.
Ces affrontements dont l’origine n’est pas connue ont opposé deux groupes de gangs sur l’avenue Yonsomboté vers la direction Rail dans la soirée, en début de semaine.
Une scène horrible decriée par les habitants de ce quartier qui vivent chaque jour dans la psychose suite à la recrudescence du banditisme armé qui a prospéré dans la capitale.
« Depuis 2013, une méthode radicale était privilégiée pour éradiquer ce phénomène à Kinshasa. Des policiers, parfois en civil, arrêtaient des dizaines de jeunes gens soupçonnés d’être des kulunas et les tuaient lors d’exécutions sommaires, parfois publiques, afin de dissuader leurs congénères de poursuivre sur ce chemin. La méthode a été largement critiquée par les organisations de défense des droits de l’Homme », se plaint un habitant de Masina qui appelle les autorités à renforcer les effectifs de la Police dans son quartier.
Depuis l’accession du Président Félix Tshisekedi, des jeunes gangsters arrêtés par la police sont envoyés à Kaniama Kasese au service national, où ils sont commis à la production de maïs. Malgré cette méthode, la criminalité urbaine continue à battre son plein dans plusieurs coins de Kinshasa.
Josué Mfutila