C’est une tradition constitutionnelle. À chaque fin d’année, le président de la République se doit de faire devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, l’état de la nation.
Ce qui différencie le discours de Tshisekedi prévu le 14 novembre 2023 aux autres prononcés antérieurement, ce qu’il se déroule dans un contexte purement électoral. Le chef de l’Etat congolais candidat à sa propre succession est appelé à axer son propos sur le bilan de ses cinq ans à la tête du pays. Qu’est ce qui a été fait et quelles sont les perspectives d’avenir ? De cette démonstration, Félix Tshisekedi pourrait solliciter un nouveau deal avec le peuple.
Exercice certes difficile mais pas impossible dans la mesure où, le chef de l’Etat congolais est un familier de ces genres d’épreuves. En cinq ans, pense un analyste, Félix Tshisekedi peut se frotter les mains pour avoir réussi la gratuité de l’enseignement primaire, la gratuité de la maternité s’inscrivant dans le cadre de la couverture santé universelle, le programme de développement à la base, des infrastructures construites etc.
Beaucoup restent encore à faire notamment la pacification du pays, le désenclavement des entités. Pour cela, le sage conseil de donner le temps au temps, est un excellent allié.
Zamenga Odimbale