Les cas de recrutement des enfants par les groupes armés sont en nette augmentation dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
À en croire le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), il s’observe une augmentation de l’ordre de 40% de cas d’enrôlement des enfants dans les groupes armés. Des enfants âgés entre neuf (9) et dix-huit (18) ans qui sont enrôlés de force ou volontairement dans les groupes rebelles pour gagner de l’argent.
« (…) Si on compare les deux dernières années, on a une augmentation, quasiment de 40 %. On a des enfants dans le territoire de Rutshuru notamment, qui n’ont pas été dans le milieu scolaire, depuis plus de deux ans. Par conséquent, tout ce système protecteur n’existe plus et il favorise aussi le fait que ces enfants cherchent une source de revenus pour soutenir leur famille », explique Anne-Sylvie Linder, cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma, sur Radio France Internationale (RFI).
Pour le CICR, la problématique du recrutement d’enfants dans les bandes armées exige une réponse plus large. Le milieu scolaire et la famille doivent jouer pleinement leur rôle pour freiner ce recrutement. C’est dans ce contexte que sera célébrée ce lundi 20 novembre 2023, la journée internationale des droits de l’enfant.
Andy Kambale Matuku