Présidentielle 2023 : Après Matata, Kikuni se désiste au profit de Katumbi !

 

Tout comme l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, le candidat à la présidentielle Seth Kikuni vient d’annoncer, ce lundi 20 novembre, son désistement à la course pour la magistrature suprême au profit du leader d’Ensemble, Moïse Katumbi Chapwe.

Pour cet homme d’affaires congolais, l’exemple de Matata Ponyo à transcender les égos au profit de l’intérêt supérieur de la nation, a été une motivation pour lui.

« Depuis des années, un même sentiment nous oppresse et nous hante. Ce sentiment est celui de l’impuissance : nous manquons de sécurité dans nos rues, de pouvoir d’achat sur les marchés, de nourriture, d’eau et d’électricité à la maison. Les hôpitaux manquent de soins appropriés, et nos tribunaux semblent dépourvus de justice. Les promesses se succèdent sans résultats concrets, comme nous l’avons annoncé lors du dépôt de notre candidature, qui s’inscrit dans la continuité de notre combat pour le changement déclenché en 2018 », a-t-il déclaré


Avant d’ajouter : « Suite à cet appel et à l’exemple montré notamment par le candidat Président Matata Ponyo Mapon sur la nécessité de transcender nos égos et de rester dans la quête de l’intérêt supérieur de la Nation, je vous annonce, en accord avec mon parti politique Piste Pour l’Émergence, notre ralliement à la candidature de Moïse Katumbi Chapwe comme candidat unique de l’opposition à la présidentielle du 20 décembre 2023 ».

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Par la même occasion, Seth Kikuni a invité les autres candidats de l’opposition politique Rd.congolaise à se rallier à cette dynamique pour capitaliser les chances de remporter la victoire finale.

Par contre, Denis Mukwege et Delly Sesanga ont réfuté leur implication dans cette démarche. Déjà, Martin Fayulu s’était diamétralement opposé à la création de la coalition Congo Ya Makasi, devant conduire à la désignation d’un candidat commun de l’opposition.

Alors que la campagne électorale est lancée sur l’étendue du territoire national, l’opposition politique n’arrive pas à parler le même langage. Ce qui va, à en croire des analystes, laisser la voie libre à Félix Tshisekedi de briguer un second mandat à la tête du pays.

Cink Inkonge

 

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