En République Démocratique du Congo, l’opposition tend vers sa disparition. C’est le moins que l’on puisse dire après la récente marche ratée programmée le 20 janvier par une poignée de ses leaders encore en activité malgré l’état de santé médiocre de ce bloc.
L’accession au pouvoir d’Etat de l’UDPS, connue comme tête d’affiche de l’opposition, aura été sans nul doute, un coup fatal. Logiquement, le FCC (Front Commun pour le Congo) de Joseph Kabila censé faire partie de l’opposition n’existe que de nom. Ses leaders ayant traversé la rue , la plateforme a perdu sa substance. Difficile pour elle de s’engager dans les actions de rue de grande envergure.
Outre cet élément, il convient de noter que les autres opposants alors aptes du temps de l’UDPS, ne savent plus à quel saint se vouer dès lors que plus rien ne tient comme initiative de macadam à cause de leur ego.
À ce suje, il faut aussi mentionner que les dernières élections précisément la présidentielle ont mis à nu leur nature égoïste. Loin de parler unité pour l’intérêt du peuple, les opposants ont choisi d’aller au rendez-vous du 20 décembre dernier en ordre dispersé sans compter avec la maturité du souverain primaire qui a fini par comprendre leur état d’âme. La suite on la connait , Katumbi , Mukwege, Fayulu, Sessanga, Kikuni, Matata sont tombés face à Tshisekedi Tshilombo réconforté par leurs calculs égoïstes.
L’opposition congolaise aura du mal à se refaire une santé tant que le fond du combat est mis à rude épreuve par des agendas cachés, or, en démocratie , deux camps sont appelés à s’affronter : le pouvoir et l’opposition. Avec le tableau actuel , il y a lieu de se demander où va le pays de Lumumba ? Question valide , réponse urgente attendue.
Zamenga Odimbale