Les activités scolaires sont restées paralysées la journée de ce vendredi 22 février 2024 à Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni (Nord-Kivu). C’était consécutif à l’appel du Syndicat des Enseignants du Congo (Syeco) qui a appelé les élèves et enseignants à la suspension des activités suite au carnage des civils dans la localité de Maimoya, la nuit du lundi au mardi 20 février, attaque au cours de laquelle neuf (9) personnes ont été tuées par les rebelles ADF (Forces Démocratiques Alliées) dont un (1) enseignant.
Depuis les premières heures matinales, aucun enseignant n’a été visible ni dans des écoles publiques ni privées. Il n’y a eu que quelques porteurs de bleu blanc qui ont été visibles dans leurs écoles respectives avant de rebrousser chemin suite à l’absence des enseignants.
Le professionnel de la craie tué s’appelle Ndovya Mathe, œuvrant à l’école primaire Mapobu. Ses collègues promettent de reprendre chemin de l’école le lundi prochain, une occasion pour eux de compatir avec la famille de la victime.
‹‹ C’est avec les larmes aux yeux que nous informons nos camarades enseignants qu’à partir d’aujourd’hui, nous commençons à pleurer notre ami. Donc vendredi, samedi, on est en train de pleurer parce que la levée du corps interviendra samedi. C’est le lundi que tout enseignant sera à l’école ››, a dit Justin Mbululi, secrétaire permanent du Syeco/territoire de Beni.
Les personnes les plus touchées sont principalement les écoliers et élèves de l’axe routier Mavivi-Eringeti. Pourtant, les examens nationaux tel que la session préliminaire de l’examen d’État pointent à l’horizon.
JC Mbafumoja, à Beni