Le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA) se dit vivement préoccupé par la tension continuelle dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et réitère son appel à la désescalade rapide.
Dans un communiqué dont une copie est parvenue au média en ligne non-aligné ce mercredi 21 février, Mousa Faki Mahamat interpelle les dirigeants de la région, notamment ceux de la RDC et du Rwanda, à privilégier le dialogue dans le cadre des deux (2) mécanismes africains dirigés respectivement par le Président angolais Joao Lourenço et Uhuru Kenyatta, ancien Président du Kenya, aux fins de « s’accorder, dans un esprit collaboratif fraternel sur une démarche raisonnable de solution des différends politiques quelque soit leur nature ».
Il a, par la même occasion, souligné que l’intégrité, la sécurité, la souveraineté et la stabilité de tous les États de la région doivent impérativement être rassurées et la vie des populations civiles entièrement protégée.
De ce fait, le Président Moussa Faki rappelle, avec force, qu’il n’y aura aucune solution militaire aux problèmes des divergences au sein de « la famille africaine ».
Dans la foulée, le Président Moussa Faki a tenu à appeler à toutes les puissances étrangères à s’abstenir totalement de toute ingérence dans les affaires internes de tous les pays africains, notamment ceux des Grands lacs.
Pendant ce temps, plusieurs voix s’élèvent, notamment celle des États-Unis d’Amérique et de la France, pour exiger le retrait immédiat des rebelles du M-23 soutenu par le Rwanda dans l’Est de la RDC.
Frank Kalonji