Les kabilistes tiennent la corde et veulent lier de nouveau Tshisekedi au coup via le gouvernorat de la ville de Kinshasa. Des nouvelles en circulation libre, annoncent un proche d’Olive Lembe en l’occurrence Deo Kasongo, candidat au poste de gouverneur de la ville de Kinshasa. Le mal a la peau dure au Congo Kinshasa. Ce chouchou de l’ex première dame, symbole du chaos, cherche comment le pousser très haut, sur le toit d’un Congo en plein cure de redressement.
Porter l’étoffe de gouverneur et redonner du job à la Kabilie en errance faute d’un leader après le coup de massue reçu en 2018 ayant provoqué la débandade au sein du FCC est une démarche sans lendemain. Kinshasa est en chute libre du moins depuis l’arrivée au pouvoir d’Etat de Kabila et sa bande. La dernière expérience amère vécue avec Ngobila un transfuge de ce camp est d’un goût amère pour favoriser un certain Deo Kasongo proche d’Olive Lembe. Les kinois blessés dans leur for intérieur, prennent cette annonce de la candidature d’un fils à maman de l’ancien régime pour une blague de mauvais goût.
Les députés provinciaux de Kinshasa, sont appelés à un sursaut de patriotisme pour barrer la route à Deo Kasongo. Un pactole serait mis en jeu à ce sujet pour tenter de soudoyer les élus kinois à majorité UDPS. Des sources signalent des contacts des champions de la corruption avec certains élus provinciaux de la capitale en perspective de l’élection du gouverneur et de son vice. Deo Kasongo et son guide sont prêts à faire revivre aux kinois, le scénario de 2006 qui a conduit à l’élection de Kimbuta de triste mémoire au sommet de Kinshasa.
La capitale congolaise mérite mieux que la défunte Kabilie auteure de la débâcle du pays.
Faute d’un leadership visionnaire à sa tête, Kinshasa est passée de la référence africaine à la ville la plus salle du monde, mieux une jungle où des tas d’immondices jonchent les rues, la promiscuité est le partage quotidien des habitants, l’insécurité n’épargnant aucun coin pendant que l’eau et l’électricité sont devenues des denrées rares. L’absence des routes complique davantage les embouteillages dans cette mégalopole de plus de 13 millions d’habitants. Les embouteillages sont transformés en coutume obligatoire avec comme conséquence les difficultés de transport en commun etc.
Pour ce faire, l’heure est au renouveau et le renouveau ne porte nullement la marque décidée à Kingakati mais celle appréciée de la population kinoise victime de 18 années d’un pouvoir chaotique.
Zamenga Odimbale