À Kinshasa, les embouteillages monstres sont actuellement visibles sur presque toutes les artères et ils ont pris des proportions excessives. Cette situation complique quotidiennement le déplacement de plus d’une personne, excepté les autorités du pays, qui s’offrent elles la priorité sur la route, en se frayant le passage par force grâce à leurs cortèges. Au problème de congestion routière, s’ajoute l’insécurité grandissante. Celle-ci se manifeste par l’activisme des bandits urbains communément appelés “Kuluna”.
La population accuse les autorités compétentes en place de « montrer leur limite » face à ces deux problèmes devenus insurmontables. Certains vont même plus loin pour réclamer le retour dans la capitale du Général Elvis Palanga Nawej.
Nommé en avril 2007 commissaire provincial ad intérim de la Police nationale congolaise (PNC) ville-province de Kinshasa en remplacement du général Célestin Kanyama, ce Général a fait de la lutte contre les embouteillages et l’insécurité son cheval de bataille, permettant ainsi à la population kinoise de vivre dans la quiétude la plus totale.
Son professionnalisme marqué par ses multiples descentes sur le terrain, sa rigueur dans le traitement des dossiers des Kuluna ainsi que ses opérations de traque de ces inciviques, sont gravés jusqu’aujourd’hui dans la mémoire des Kinois.
La population estime que l’actuel patron de la PNC dans la province du Haut-Uélé reste « l’homme de la situation ».
Avec plus de 15 millions d’habitants, la ville de Kinshasa, disons-le, devrait disposer d’une Police dirigée par une main experte, en l’occurrence le général Elvis Nawej. D’ailleurs, après la capitale, celui-ci enchaîne avec des résultats satisfaisants dans le Haut-Uélé.
« La Police de Kinshasa démontre une incapacité à sécuriser la population face au phénomène Kuluna et à réguler la circulation des citoyens faute d’une police de la circulation routière bien encadrée », déplore un observateur sous couvert d’anonymat.
Cink Inkonge