La société d’exploitation minière Kimia Minging, oeuvrant dans le sud du territoire de Mambasa, dans la chefferie de Bombo, en Ituri, dément les accusations selon lesquelles elle exerce ses activités dans la Réserve de Faune à Okapis (RFO).
Au cours d’un échange avec ACTU7.CD, Aboubacar Issa Alpha, assistant à la direction de cette société, rassure que Kimia Minging dispose d’une concession minière dûment acquise auprès du gouvernement congolais. Cette concession est clairement délimitée.
« (…) Il faut qu’on fasse le point sur cette question. Aucun centimètre de la RFO ne se trouve dans notre concession, aucun. Nous sommes une société légalement constituée et nous disposons de toutes les preuves nous livrées par les services habilités. Il faut que l’on dise la vérité. Que ceux qui nous accusent trouvent leur bouc émissaire ailleurs. Et puis, comment on semble donner trop d’importance à l’environnement qu’aux mines ? Autant la forêt est une richesse autant sont les mines, car elles contribuent tout aussi au développement du pays », a déclaré ce haut cadre de Kimia Minging.
Par ailleurs, pour « lever une fois pour toute cette équivoque », la société Kimia Minging annonce une « conférence de presse de toutes les vérités » au chef-lieu du territoire de Mambasa. D’après Aboubacar Issa Alpha, au cours de ces échanges avec la presse environnementale, des « preuves que Kimia Minging n’exploite pas dans la RFO » seront mises à la disposition du public.
La société Kimia Minging est la plus grande société minière chinoise installée à Mambasa. Des activistes de l’environnement et plusieurs acteurs de la société civile accusent cette société de mener ses activités dans la RFO. Les détracteurs de cette société pointent également les dégâts environnementaux non compensés par cette dernière.
En rapport avec ce point précis, Aboubacar Issa Alpha indique que sa société entreprend, depuis plusieurs mois, à reboiser des vastes étendues de forêt sur leur site de Penge. Des puits d’or abandonnés ont également été bouchés et des arbres sont en train d’être plantés sur tous ces espaces jadis exploités.
Andy Kambale Matuku