Les rebelles ougandais des ADF (Forces Démocratiques Alliées) ont multiplié leurs attaques contre les populations des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, les deux (2) derniers mois.
Selon la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSSC), coordination territoriale de Beni, ces sanguinaires égorgent, brûlent des maisons, véhicules et autres biens des civils depuis plus de dix ans, sans une réaction proportionnelle et efficace des autorités tant nationales qu’internationales.
Ces deux (2) derniers mois, soit du 4 juin au 31 juillet 2024, cette structure citoyenne dit avoir enregistré au moins cinq cent (500) civils tués, parmi lesquels les femmes et enfants sauvagement abattus par ces terroristes dans les deux provinces sous état de siège.
C’est précisément dans les territoires de Beni, Lubero (Nord-Kivu), Irumu et Mambasa (Ituri).
« Choquée », la NSSC condamne ces tueries des civils. Elle recommande le lancement des opérations sérieuses contre ces sanguinaires et appelle le gouvernement à reconnaître ces entités comme zone sinistrées. Elle sollicite également un moratoire d’allègement fiscaux pour la population longtemps meurtrie.
À la communauté internationale, la Nouvelle Société Civile Congolaise l’appelle à « quitter l’hypocrisie » afin d’assumer correctement son rôle du maintien de la paix. Elle l’appelle également à reconnaître le génocide qui se porte bien dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
JC Mbafumoja, à Beni