Les dossiers forages et lampadaires qui ont défrayé la chronique durant des semaines, mettant en exergue la mafia et le détournement decrié des deniers publiques par ceux à qui, l’État a confié la charge de les gérer, donnent à ce jour, l’impression de s’éteindre alors qu’à dire vrai, les faits n’ont pas jusque-là, apporté les dividendes attendus.
Aussi, là où, le bât blesse, c’est cette position adoptée par la justice après avoir jeté en prison , deux de trois acteurs de cette tragédie financière. L’homme d’affaire Mike Kasenga et l’ancien ministre du développement rural François Rubota croupissent en prison alors que le maître du jeu, Nicolas Kazadi,ministre honoraire des Finances se la coule douce entre la France et la RDC, sans doute, protégé par la même justice qui titube depuis un long moment, déplore un analyste. Une justice à deux vitesses, loin de d’oeuvrer pour l’intérêt du pays, martèle ce dernier. Ici , seuls les cerveaux limités peuvent expliquer l’agir de la justice congolaise dans cette double affaire.
Seulement, le protégé des hauts magistrats, au détriment des intérêts du peuple en quête de la variété sur la destination de son argent, Nicolas Kazadi ne saurait éternellement se soustraire des mailles de la Justice. Plus de 400 millions de dollars vaporisés, la nation exige la lumière sur ces dossiers loin d’honorer l’image du pays déjà coté mauvais élève en termes de corruption, détournement et gabegie financière exigés en mode de gestion de l’Etat.
La justice congolaise bien que réputée malade est appelée à poursuivre ses investigations dans les dossiers forages et lampadaires avec objectif de rétablir le peuple congolais, la nation et le pays dans leur droit.
Mupech Pech André