En République démocratique du Congo , parmi les secteurs qui appellent à l’urgence, figure le transport de manière générale. Un domaine vital de la vie nationale mis à sac pendant des décennies par des individus qui ont profité de l’indifférence des autorités politiques dont la majorité joue au complice.
Cependant, si tout va mal, la sous branche transport fluvial mérite d’être épinglée. En effet, c’est un luxe que de voyager sur les eaux navigables à bord d’un navire répondant aux normes. La quasi totalité des bateaux et autres embarcations sont des cercueils à bord desquels hommes et femmes effectuent des longues distances à leurs risques et périls au vu et au su des responsables du secteur.
Que des drames que ce pays a connus sans que le moindre remède ne soit apporté! Voyager à bord de ce qui est appelé bateaux en RDC ne fut acceptable sous d’autres cieux que durant l’antiquité. Sur ce chapitre, il faut noter que le dernier balisage des voies navigables date de plusieurs décennies. Les conséquences sont facilement démontables.
Cela constitue une preuve de plus de l’absence de la loi ou qu’elle est foulée aux pieds.
Il y a lieu de conclure que la vie humaine est mise à prix au Congo alors qu’ailleurs , elle est jalousement protégée. Il faut noter aussi que toutes ces embarcations et bateaux de la mort appartiennent dans leur majorité à des autorités politiques du pays qui tirent profit de cette situation demeurée impunie.
C’est dans un même ordre d’idées qu’il n’est pas aussi inutile de souligner que plusieurs ports où accostent ces bateaux et embarcations de la mort ont pour propriétaires, des responsables de ce pays. Faut-il ne pas se demander à quand la fin de l’anarchie? Quelle est la part versée à l’État dans une situation d’anarchie chronique comme c’est le cas dans le secteur de transport fluvial en RDC? À chaque question sa réponse.
Mupech Pech André